Un relèvement de 0,50% en Février et peut-être 0,50% en Mars...
Mais n'oublions pas que le taux d’intérêt demeure inférieur au taux d’inflation, ce qui signifie qu’en contractant un crédit avec ce différentiel, l’emprunteur fait une économie par rapport à un paiement « cash » du fait d’une non dévalorisation de son investissement. D’autre part, parce que même à 3 % ou 3,50 %, la capacité d’emprunt reste supportable au regard des 30 dernières années.
Cependant, le spectre des acquéreurs crédibles pour les banques s'est rétrécie...(primo-accédants, séniors, apport plus conséquent pour tous).
C'est pourquoi, à partir du 1er février, Bercy et la Banque de France ont décidé d'actualiser le taux d'usure tous les mois. Et ce pour une durée de 6 mois. Et pour ce premier taux d'usure "nouvelle formule", le taux maximal pour des pr^tes de 20 ans et plus est fixé à 3,79% à compter du 1er Février. Pour les prêts de moins de 10 ans, le taux d'usure est fixé à 3,53%, pour ceux entre 10 ans et moins de 20 ans à 3,71%.
Mais: Attendre une baisse des prix de l’immobilier en 2023 n’est pas le bon calcul !
Certes, il y a moins d'acquéreurs finançables, certes, il y a un attentisme général, mais:
Vendeurs: vendre maintenant, c’est limiter la perte d’acquéreurs potentiels.
Acquéreurs: Ne capitalisez pas sur une baisse des prix!
Compte tenu de la dynamique haussière des taux, le risque est donc plus important pour les acheteurs de subir une baisse de la capacité d’emprunt plus élevée que celle des prix, et pour les vendeurs, une décote de leur bien encore plus forte.
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